Sciences humaines et technologie
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A. Haudricourt s’est souvent employé  à inscrire la technologie parmi les sciences humaines. La Collection « Sciences humaines et technologie » a pour vocation non seulement de valoriser les recherches qui allient, de façon générale, les sciences humaines et la technologie, mais aussi  de confirmer avec Haudricourt que « si la technologie doit être une science, c’est en tant que science des activités humaines. »

 

(fin XVIIIe-XXe siècles)
Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberrger

Parution : Juillet 2023
Format : 16 x 22 cm / 232 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-62-8
Ouvrage ePUB : 13 euros – ISBN 979-10-91901-63-5
Ouvrage PDF : 13 euros – ISBN 979-10-91901-65-9
Pack (papier & ePUB & PDF) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-64-2

Contenu : Le « pacte colonial » est souvent considéré comme l’une des causes du sous-développement de certains pays du Sud actuel. Il impose aux colonies de fournir à leur métropole des matières premières en échange des produits manufacturés de cette dernière, à tel point qu’industrie et colonie semble constituer un oxymore historique. Le pacte n’est généralement reconsidéré qu’en temps de guerre, d’après-guerre ou de préparation à la guerre, c’est-à-dire à l’aune de considérations géopolitiques et militaires, et non économiques ou sociales. Dans le cas français, ce n’est qu’après 1945, bien après l’empire britannique, que, face à l’explosion démographique et à la montée des revendications politiques et sociales des colonisés, les responsables politiques et économiques vont progressivement remettre en question ce déséquilibre et proposer de nouvelles voies. Cet ouvrage interroge cet oxymore, du premier essai de mécanisation de l’industrie sucrière cubaine de la fin du xviiie  siècle à l’exploitation du pétrole algérien dans les années 1950, en passant par les débats statistiques de l’entre-deux-guerres sur la mesure du fait industriel et artisanal. Les stratégies d’entreprises, stratégies impériales, la gestion de la main-d’œuvre coloniale et les enjeux sociaux de l’industrialisation y sont plus particulièrement analysés au moyen de nouvelles études de cas africains et américains qui mobilisent des sources inédites, privées et publiques, orales et écrites.

Auteurs : Alain BELTRAN, Régis BOULAT, Mathilde COCOUAL, Koffi Innocent DIEZOU, Daouda DIOP, Irina GOUZEVITCH, Dmitri GOUZEVITCH, Laurent HEYBERGER, Radouan Andrea MOUNECIF, Béatrice TOUCHELAY, Marie TOUCHELAY, Lucile ZOUYA MIMBANG

Mots-clés : Histoire, colonisation, colonies, industrie, France, Afrique, Amérique du Sud, main d’œuvre.

Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberger

Parution : Juillet 2022
Format : 16 x 22 cm / 288 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-56-7
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-57-4
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-58-1

Contenu : Depuis le frémissement des modes textiles au cours de la première industrialisation, la communication des entreprises n’a cessé de se développer et de perfectionner ses outils et supports, ses objectifs et stratégies, à mesure que de nouveaux besoins s’exprimaient, que la consommation se développait, que les marchés se saturaient. Des produits de première nécessité ou de consommation courante aux montres suisses haut de gamme, le large panel d’études de cas réunies ici aide à mieux cerner la profondeur temporelle et le caractère protéiforme de la communication des entreprises.
Sont ainsi notamment réinterrogés l’articulation du droit des marques naissant à l’élargissement des marchés, le rôle mouvant des intermédiaires dans la chaîne de distribution-commercialisation, les temporalités de la communication (communication de crise, avènement de l’immédiateté), la circulation des modèles (publics, privés, américanisation), ou encore les « valeurs » promues par des stratégies « globales » et les outils communicationnels de plus en plus sophistiqués, faisant paradoxalement appel au passé, à la tradition et au patrimoine.
La notion de « concurrence déloyale » et d’imitation pose en retour la question de la « concurrence loyale », du produit « véritable » et de ses critères de vérité ; tout comme la communication sur les « valeurs » soulève la question de ce qui fait lien et de l’identification dans une société de plus en plus individualiste, aux exigences éthiques et écologiques de plus en plus fortes, auxquelles répondent un véritable engagement « sociétal » et environnemental des entreprises ou le greenwashing.

Sous la direction de Régis Boulat (maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace) et de Laurent Heyberger (maître de conférences HDR à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard).

Auteurs : Raphaël Baumard, Yves Bouvier, Paul Dietschy, Sabine Effosse, Bruno Evans, Aziza Gril-Mariotte, Ludovic Laloux, Stéphanie Le Gallic, Martial Libera, Thomas Mollanger, Nadège Sougy, Félix Torres, Sylvie Vabre

Sous la direction de Yves-Claude Lequin et Pierre Lamard

Parution : Mai 2021
Format : 16 x 22 cm / 252 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-50-5
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-51-2
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-52-9

Contenu : Issu d’une session scientifique du 45ème symposium du Comité International pour l’Histoire de la Technologie organisé par l’université Jean Monnet, à Saint-Etienne, en 2018 sur le thème « Les mutations technologiques, d’hier à demain. 50 ans d’ICOHTEC », cet ouvrage a pour ambition de mettre en relief l’extrême « protéiformité » du concept de démocratie technique. Après la publication d’Eléments de Démocratie technique (2015) et Devenir acteur dans une démocratie technique. Pour une didactique de la technologie (2017), cette troisième contribution collective à l’expansion d’une perspective démocratique en ce domaine part du principe que toute activité humaine comporte nécessairement une dimension technique. Or libres ou dominées, ces activités intègrent des contenus et des opérations variées à des échelles différentes. En permanence sous tension, elles sont perpétuellement modifiées par celles et ceux qui les réalisent, et pas seulement par ceux qui les conçoivent ou qui les « managent ».
Nous sommes ici, au coeur de l’histoire d’un processus qui interroge les modes de « gouvernementalité » des sciences et des techniques, le jeu des acteurs et la structure des décisions au sein des procédés de créativité ou de design et au bout du compte de l’innovation… mais quelles que soient les formes d’appropriation, de transgression, de consultation et surtout de délibération politique, le concept de démocratie technique ne peut être incarné que si l’ensemble des enfants, des adolescents, des étudiants puis des citoyens restent formés à devenir techniquement clairvoyants et compétents. C’est bien le sens de la montée en puissance de ce nouveau mouvement. Puisse le présent ouvrage contribuer à cette nécessaire prise de conscience.

Auteurs : Bertrand Bocquet, Noémie Boeglin, Aurélie Brayet, Vincent Dray,  Marie-Pierre Escudié, Thomas Le Guennic, Saliha Hadna, Yves-Claude Lequin, Pierre Lamard, Alexandre Moatti, Bénédicte Rey, Nicolas Simoncini, Mathieu Triclot, Luc Rojas

Capsule vidéo :

sous la direction de Serge Benoit et Alain P. Michel avec la collaboration de Régis Boulat

Parution : Janvier 2016
Format : 16 x 22 cm / 432 pages

Ouvrage papier : 22 euros – ISBN 979-2-914279-92-5
Ouvrage numérique : 15,40 euros – ISBN 979-2-914279-93-2
Pack (ouvrage papier & numérique) : 24 euros – ISBN 979-2-914279-94-9


Contenu : Pierre Bézier (1910-1999) est une figure remarquable quoique relativement peu connue de l’histoire des technologies industrielles du xxe siècle. Le grand public ne sait pas grand chose de cet ingénieur français qui a pourtant été tour à tour, artisan en France d’une forme originale d’automation (les machines transfert électromécaniques), promoteur des commandes numériques (les robots), puis père, à l’échelle mondiale, de l’informatique industrielle (la conception et fabrication assistée par ordinateur : CFAO). Il est encore aujourd’hui renommé dans le milieu des informaticiens pour les « courbes et surfaces » auxquelles il a donné son nom et qui ont « redessiné » le monde virtuel. Il est universellement connu parmi les ingénieurs de l’automobile et des arts mécaniques qui ont institué un prix en son honneur. Il a marqué les cadres et techniciens de la Régie Renault qui l’ont connu au cours de sa longue carrière (1933-1975) chez le constructeur automobile. Sa thèse d’Etat de mathématiques, soutenue en 1977 au début d’une retraite active, a été un coup de tonnerre dans le milieu des sciences appliquées.
Le présent ouvrage souhaite contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de ce grand ingénieur-innovateur en replaçant ses principales réalisations dans le contexte international des extraordinaires bouleversements industriels de son époque et, tout particulièrement, dans le secteur de la machine-outil.

Auteurs :
· Jonathan AYLEN (Maître de Conférences, Manchester Business School)
· Jean-François BELHOSTE (Directeur d’études, Ecole pratique des hautes études)
· Serge BENOIT (Maître de Conférence, IDHES – Université d’Evry-Val-d’Essonne)
· Jean-Claude BOUTONNET (Ingénieur Général Honoraire, SNCF)
· Jonathan BREWSTER (Docteur en gestion, Université Case Western Reserve Cheveland)
· Jean-Marc BRUN (Professeur, Ecole Polytech Marseille – département Informatique)
· Kathleen BUSE (Maître de Conférence, Université Case Western Reserve Cheveland)
· Marc DANIEL (Professeur, Ecole Polytech Marseille – département Informatique)
· Gilbert DEMENGEL (IGEN Mathématiques, Ecole normale supérieure de Cachan)
· Pierre-Yves DONZÉ (Maître de Conférences, Université d’Osaka)
· David EDGERTON (Professeur, Impérial College de Londres)
· Valentina FAVA (Chargée de recherches, Fondation Purkyn – Académie des Sciences de Prague)
· Claudine FONTANON (Maître de Conférences, Ecole des hautes études en sciences sociales)
· Patrick FRIDENSON (Directeur d’Etudes, CRH – Ecole des hautes études en sciences sociales)
· Anne-Françoise GARÇON (Professeur, CH2ST – Université de Paris I Panthéon-Sorbonne)
· André GRELON (Directeur d’Etudes, Ecole des hautes études en sciences sociales)
· Jean-François GREVET (Maître de Conférences, Université de Lille)
· Marie-Claire GUY (Etudiante, Ecole du Louvre)
· Nicolas HATZFELD (Professeur, IDHES – Université d’Evry-Val-d’Essonne)
· Masato ITOHISA (Doctorant, Université de Tokyo)
· Gabrielle KERGROHEN (Etudiante, Ecole du Louvre)
· Jean-Louis LOUBET (Professeur, IDHES – Université d’Evry-Val-d’Essonne)
· Alain P. MICHEL (Professeur et Directeur de l’IDHES, IDHES – Université d’Evry-Val-d’Essonne)
· Pierre MOUNIER-KUHN (Ingénieur de recherche, Université de Paris-Sorbonne)
· Toshikatsu NAKAJIMA (Professeur, Université de Rikkyo)
· Sigfrido RAMIREZ (Chargé de recherches, Institut Saxo – Université de Copenhague)
· Jean-Pierre POITOU (Directeur de recherche, CNRS)
· Gwenaële ROT (Professeur, CSO – Sciences Po)
· Philip SCRANTON (Professeur, Université Rutgers – New Jersey)
· Gustav SJÖBLOM (Maître de Conférences, Ecole polytechnique Chalmers de Gôteborg)
· Paul SMITH (Historien, Direction Générale des Patrimoines)
· Jacques THILLIEZ (Ingénieur, Ecole centrale de Paris & Ecole supérieur d’électricité)
· Foteini TSAGLIOTI (Doctorante, Université d’Athènes)
· Aristotle TYMPAS (Maître de Conférences – Université d’Athènes)
· François VATIN (Professeur, IDHES – Université de Paris X-Nanterre)
· John WILSON (Professeur, Université de Liverpool)
· Jonathan ZEITLIN (Professeur, Université d’Amsterdam)

par Nathalie Pelier

Parution : Novembre 2015
Format : 16 x 22 cm / 192 pages

Ouvrage papier : 14 euros – ISBN 978-10-91901-06-2
Ouvrage numérique : 9,80 euros – ISBN 978-10-91901-07-9
Pack (ouvrage papier & numérique) : 16 euros – ISBN 978-10-91901-08-6


Contenu : Très tôt, la publicité a fait l’objet de nombreuses personnifications, positives ou négatives. En 1990 par exemple, un concepteur-rédacteur a avoué avoir vécu « en imagination » avec cette « femme de mauvaise vie » et en avoir d’ailleurs « joui plus que [son] compte1 » L’habitude de personnifier la pub et de lui donner plutôt un rôle de sujet que d’objet vient de son caractère envahissant, propre à faire oublier qui la produit. Or, en rendant à la « réclame » sa place d’objet et aux professionnels qui la font leur statut véritable de sujets, il est possible de dédiaboliser l’une et de « ré-humaniser » les autres. Les rédacteurs publicitaires et concepteurs-rédacteurs ne sont pas, comme ce livre le démontrera, de simples ou de vulgaires « vendeurs par le verbe » mais des praticiens du langage riches du joli fantasme d’être peut-être, ci et là, des écrivains malgré tout.
Cet ouvrage fait suite à la thèse de Doctorat de l’auteur, intitulée « Contribution à une histoire des représentations des professionnels de la publicité française : le cas des rédacteurs et concepteurs-rédacteurs », soutenue à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, sous la direction scientifique de Robert Belot.
1. BERNHEIM François, Fan de pub, Paris, Balland, 1990, p. 78-79.

Auteur : Nathalie Pelier

Sous la direction de Yves-Claude Lequin et Pierre Lamard

Parution : Janvier 2015
Format : 16 x 22 cm / 284 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 978-10-91901-00-0
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 978-10-91901-01-7
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 978-10-91901-02-4


Contenu : La notion de « démocratie technique » suscite à la fois évidence et perplexité : la technique paraissant si souvent comme un prolongement naturel de la science, pourquoi les citoyens auraient-ils à en décider ? Cependant, comment imaginer que des systèmes techniques qui pèsent tant sur les choix individuels et collectifs pourraient échapper à la délibération de l’opinion et au pouvoir de décision des citoyens ?
Depuis la Révolution française, le débat est récurrent. Différentes composantes de la société française ne cessent de s’interroger sur ce paradoxe. S’il est permis de délibérer sur le politique ou l’économique, cela reste beaucoup plus difficile sur le technique.
Dans une approche pluridisciplinaire (historiens, sociologues, philosophes, techniciens, pédagogues…), ce livre présente un aperçu des très divers mouvements et démarches qui se manifestent dans le domaine. Plutôt que d’une synthèse – prématurée –, il s’agit d’une ouverture sur une évolution riche de possibilités.

Auteur : Carnino Guillaume, Chouteau Marianne, Decomps Bernard, Didier John, Dray Vincent, Escudié Marie-Pierre, Feenberg Andrew, Forest Joëlle, Guichard Éric, Guy Bernard, Laborie Léonard, Lamard Pierre, Legris-Revel Martine, Lequin Yves-Claude, Mazoyer Harold, Nguyen Céline, Petit Victor, Pinsolle Dominique, Van Handenhoven Erwin.

par Christophe Maillard

Parution : Octobre 2013
Format : 16 x 22 cm / 206 pages

Ouvrage papier : 14 euros – ISBN 978-2-914279-74-1
Ouvrage numérique : 10 euros – ISBN 978-2-914279-75-8
Pack (ouvrage papier & numérique) : 16 euros – ISBN 978-2-914279-76-5


Contenu : Pierre Biétry (1872-1918) est un personnage oublié de la vie politique et syndicale de la Belle Époque. Originaire de l’Est de la France, ce simple ouvrier horloger devient un ardent polémiste républicain radical avant de rejoindre le monde socialiste et syndical. Figure de proue des grandes grèves de la région de Belfort-Montbéliard en 1899, il rejoint en 1901 le mouvement syndical jaune après son exclusion des rangs socialistes. C’est le début d’un parcours qui le mène sur les bancs de la Chambre des Députés (1906-1910) et fait de lui un infatigable promoteur du propriétisme et de la cogestion entre les patrons et les ouvriers. Défenseur d’une nouvelle théorie sociale et politique incarnée dans les idéaux jaunes, Pierre Biétry combat ardemment le socialisme, et devient vite la bête noire du monde ouvrier, maniant aussi bien l’antisémitisme que le nationalisme pour mobiliser les masses populaires et réformer la société française. Finalement, il échoue et meurt en Indochine en 1918.
Tout en dressant un portait inédit du personnage, Christophe Maillard dépasse largement le cadre de la biographie, pour aller dans un premier temps à la rencontre du mouvement jaune, un courant syndical quelque peu délaissé par les historiens. Dans un second temps, sortant du seul champ syndical, il aborde avec force la dimension politique du personnage, qui, conforté par son mandat parlementaire de 1906, s’engage sur un chemin de crête entre national-socialisme et socialisme-national, une subtilité dans l’ordre des mots qui recouvre un réel questionnement.

Préface de Pierre Lamard, professeur des universités, UTBM.
Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l’IUFM de Franche-Comté, école interne de l’Université de Franche-Comté.

Auteur : Christophe Maillard

Sous la direction de Robert Belot, Woo Bong Ha et Jung Sook Bae

Parution : Juin 2013
Format : 16 x 22 cm / 336 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 978-2-914279-67-3
Ouvrage numérique : 13,30 euros – ISBN 978-2-914279-68-0
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 978-2-914279-72-7


Contenu : Corée et France ont connu une occupation par un pays de l’Axe pendant la Deuxième Guerre mondiale. Dans les deux nations conquises, les réactions à ces tentatives d’asservissement ont leur spécificité propre; néanmoins, malgré les différences de culture (des occupants comme des occupés) et de durée, elles partagent beaucoup de traits communs. Apparaît alors la possibilité d’appréhender cette réponse à une violence dans une approche interculturelle, différences et ressemblances amenant un éclairage nouveau sur ce phénomène commun d’opposition – ou d’accommodement – à l’occupant. Ce livre se veut la première approche d’une démarche épistémologique originale sur cet objet politique du XXe siècle : l’occupation.

Auteurs : Jung Sook Bae, Robert Belot, Yannick Bruneton, Myung Won Cho, Pierre Eckly, Gaël Eismann, Woo Bong Ha, Suk-In Kweon, Yong-Jae Lee, Sun Hee Park, Olivier Schmitt, Geo-Suk Suh

par Edgard Strigler

Parution : Décembre 2012
Format : 16 x 22 cm / 528 pages

Ouvrage papier : 29 euros – ISBN 978-2-914279-65-9
Ouvrage numérique : 20,30 euros – ISBN 978-2-914279-66-6
Pack (ouvrage papier & numérique) : 31 euros – ISBN 978-2-914279-69-7


Contenu : L’industrie française de la chaîne démarra en 1823 lorsque la Marine décida de construire un atelier pour produire des chaînes de mouillage aux Forges de la Chaussade à Guérigny dans la Nièvre. Parallèlement des ateliers petits et grands se créèrent pour fournir la marine marchande. Cet ouvrage décrit l’essor des deux districts de Saint-Martin-la-Plaine dans la région stéphanoise et de Saint-Amand-les-Eaux dans le Valenciennois. Le premier ne dépassa pas le stade de la proto-industrie tandis que la mécanisation progressa dans les chaîneries amandinoises avec l’adoption de la soudure électrique accompagnée du passage du fer à l’acier.
Les difficultés à assurer des soudures par forgeage de qualité suffisante suscitèrent l’innovation, où s’illustra Galle après Vaucanson. Les fabricants de la chaîne mécanique se multiplièrent à Paris à la fin du xixe siècle pour satisfaire les besoins nouveaux de l’industrie de la bicyclette. Ils se heurtèrent à la concurrence de Peugeot qui lança sa propre fabrication de chaînes, mais aussi aux Anglais qui s’installèrent à Calais et aux Suisses dans le Jura. Les chaîniers subirent les aléas de l’économie et, si nombre d’entre eux périrent au cours des crises des années 1920 et 1930, en revanche d’autres profitèrent des opportunités créées par les besoins militaires.
Le développement de l’automobile et de la mécanisation de l’industrie a entraîné la rapide croissance des fabricants de chaîne mécanique pendant les Trente Glorieuses. Les deux plus grands fabricants choisirent la production de masse tandis que plusieurs entreprises familiales se tournèrent vers la production flexible.
À partir des années 1970, de nombreux chaîniers disparurent. La concurrence des pays à faible coût de main d’œuvre et les erreurs stratégiques de certains dirigeants précipitèrent le phénomène. Quelques réussites françaises et européennes montrent néanmoins que le déclin n’était pas inéluctable.

Ouvrage publié avec le soutien d’ARTEMA, le Syndicat des Industriels de la Mécatronique.
Préface de Patrick Fridenson, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

par Francis Peroz

Parution : Juillet 2012
Format : 16 x 22 cm / 288 pages

Ouvrage papier : 14 euros – ISBN 978-2-914279-61-1
Ouvrage numérique : 9,80 euros – ISBN 978-2-914279-62-8


Contenu : Le destin de Ludovic-Oscar Frossard est peu ordinaire. D’abord instituteur de village, il est ensuite amené à côtoyer de nombreux acteurs de l’histoire : Léon Blum, Lénine, Trotsky ou encore Pierre Laval et Philippe Pétain, pour ne citer que ceux-là. Il est séduit par Jean Jaurès dont les discours lui font découvrir le socialisme. Il rencontre Lénine et devient l’un des principaux acteurs de la scission de la SFIO au congrès de Tours à la fin de l’année 1920 et le premier secrétaire du nouveau Parti communiste français. Puis, désenchanté, il regagne la « vieille maison », première étape d’une nouvelle évolution politique qui le conduit à soutenir le maréchal Pétain durant la Seconde Guerre mondiale. Tel est habituellement le portrait que l’on dresse de lui. Y aurait-il deux Frossard, le fondateur du Parti communiste dont on se souvient volontiers et l’autre, le soutien du régime de Vichy ?
De nouvelles archives permettent de mieux comprendre la complexité du personnage, qui regroupe en lui les grandes familles de pensées de la première moitié du xxe siècle : le socialisme, le communisme, comme le patriotisme, le pacifisme et le maréchalisme teinté de résistance. Le portrait qui est dressé ici de Ludovic-Oscar Frossard est totalement inédit et apporte un éclairage nouveau sur cet homme politique incontournable dans les années de l’entre-deux-guerres. Orateur brillant et redouté, journaliste et écrivain prolixe, il est aussi cet homme souvent mis à l’index de l’Histoire.

Ouvrage publié avec le soutien des communes de Foussemagne (90) et Ronchamp (70)
Lauréat du prix Lucien Febvre 2012

Edited by Michel Faucheux and Joëlle Forest

Parution : Mars 2012
Format : 16 x 22 cm / 152 pages

Ouvrage papier : 22,5 euros – ISBN 978-2-914279-53-6
Ouvrage numérique : 16 euros –  ISBN 978-2-914279-54-3


Nouveaux éléments de technologie

Contenu : Cet ouvrage traite d’une science que l’on appellera « techno-logie ». Elle porte sur la technique et permet d’en appréhender les fondements, aspects et problèmes.
Son titre est une allusion directe à Elements of Technology, une série de conférences données à Harvard par Jacob Bigelow (1829).
Bigelow y définissait une relation science-technique dans laquelle la science se concentre sur les applications de la technique alors que les techniques, les « arts utiles », se nourrissent des progrès scientifiques. Cette conception perdure de nos jours : considérée comme une application neutre et transparente de la science, la technique passe de fait au second plan, inaperçue.
C’est précisément ce paradigme-là que cet ouvrage entend remettre en question en dessinant les contours d’une technologie et d’une science de la technique. Nous pensons qu’il est possible d’étudier scientifiquement  la technique sans la limiter à une simple application de la science.
L’instauration d’une “techno-logie” peut participer à la transformation de l’enseignement dispensé dans le Supérieur, et pas seulement dans les spécialités techniques, si on la place comme une véritable science de la technique qui englobe la conception, la créativité, l’innovation et aussi la remise en question d’une certaine conception de la technique.
Plusieurs chercheurs français, spécialistes de différents domaines, ont été invités à contribuer à cet ouvrage que nous concevons comme une invitation au dialogue à l’intention de nos confrères universitaires anglophones. Il reflète également une tradition française en matière de réflexion sur la technologie.

Auteurs : Michel Faucheux, Joelle Forest, Anne-Françoise Garçon, Xavier Guchet, Pierre Lamard, Alain Le Méhauté, Yves-Claude Lequin, Dmitrii Tayurskii, Dominique Vinck

Textes réunis par Laurent Heyberger

Parution : Novembre 2009
Format : 16 x 22 cm / 224 pages

Ouvrage papier : 13 euros – ISBN 978-2-914279-44-4

Public : Cinéphiles, historiens, bibliothèques


Contenu : Espion, résistant, terroriste : trois éléments d’un triptyque frappé du sceau du secret et de la fascination. Trois univers qui se chevauchent, se rencontrent, se confondent. Trois figures qui ont inspiré pléthore de films basés sur des faits historiques.
Trois figures dont le rapprochement peut paraître provocateur : qui de nos jours qualifierait les porteurs de valises du FLN algérien de terroristes ? Il faut se rendre à l’évidence du moment vécu : les résistants des uns sont les terroristes des autres ; quant au film d’espionnage, il ne cesse de poser la question des apparences, nécessairement trompeuses.
Les films de grands noms du cinéma – Donen, Rohmer, Mankiewicz, von Trotta, Clouzot, Bernard, Chabrol, Ritt- ou de documentaristes reconnus – Copans et Karrel- sont ici contextualisés par une approche pluridisciplinaire.
Associés au cycle « cinéma et histoire » du festival international EntreVues (Belfort), ces textes sont accompagnés d’un entretien inédit entre Robert Belot et Francis Jeanson, en hommage à ce dernier.

Auteurs :
· Robert Belot, professeur des universités, UTBM (RÉCITS).
· Jean Birnbaum, journaliste au Monde et essayiste.
· Catherine Bizern, directrice déléguée du festival EntreVues.
· Vincent Casanova, professeur agrégé d’histoire, doctorant en histoire contemporaine à l’université Paris I.
· Noël Herpe, maître de conférences à l’université de Caen.
· Laurent Heyberger, maître de conférences, UTBM (RÉCITS).
· Pierre Lacoste, Amiral (CR).
· Morgane  Lefeuvre, doctorante en histoire du cinéma.
· Olivier Maillart, professeur agrégé de Lettres modernes, doctorant.
· Priska Morrissey, maître de conférences, université de Rennes.
· Klaus-Peter Sick, enseignant-chercheur au Centre Marc Bloch de Berlin.
· Marie-Pierre Uolla, directrice exécutive des Affaires internationales, Stanford Humanities Center, Stanford University.

textes réunis par Laurent Heyberger et Yves Pagnot

Parution : Février 2008
Format : 16 x 22 cm / 160 pages

Ouvrage papier : Épuisé  – ISBN 978-2-914279-38-3

Public : Scolaire et universitaire, grand public


Contenu : Personnage légendaire du panthéon français, Vauban est ici remis en contexte.
L’ingénieur militaire est situé dans une évolution qui va de la Renaissance aux ingénieurs civils de l’industrialisation
(L. Heyberger) et mis au regard de l’aménagement hexagonal du territoire (M. Barros).
L’innovateur technique (caserne, baïonnette, brouette) et social (fiscalité) est éclairé par les débats du Grand Siècle : Vauban « ne veut réformer la lourde machine centraliste que pour la rendre plus efficiente, et finalement plus centraliste encore » et pourtant « seule la Révolution française sera en mesure effectivement de balayer tout le système fiscal établi » (E. Le Roy Ladurie) ; d’où sa légende posthume.
Sa pensée complexe est exposée dans ses « Oisivetés, ou ramas de mémoires à ma façon » (M. Virol).
Une importance particulière est accordée à ses réalisations belfortaines, notamment au « second système » développé là pour la première fois (Y. Pagnot).
L’homme enfin, est mis en scène dans un dialogue avec sa famille (C. Kobus).

Auteurs :
· Martin Barros : chargé d’études documentaires, service historique de la Défense. Bibliothèque du département de l’Armée de Terre
· Laurent Heyberger : maître de conférences en histoire contemporaine, laboratoire RECITS/UTBM (université de technologie de Belfort-Montbéliard)
· Christine Kobus : claveciniste, est professeur et responsable du département de musique ancienne au conservatoire de Belfort
· Emmanuel Le Roy Ladurie : de l’Institut
· Yves Pagnot : conservateur des archives municipales de Belfort
· Michèle Virol : maître de conférences en histoire, Paris IV Sorbonne, UMR Centre R. Mousnier

Jung Sook Baé

Parution :  Juillet 2007
Format : 16 x 22 cm / 368 pages

Prix de vente : 20 euros – ISBN 978-2-914279-34-5

Public : Universitaire ; entreprises ; tourisme


Contenu : Avec l’Asie, se multiplient les échanges : tourisme, économie, travail (entreprises industrielles), études… C’est le cas tout particulièrement avec la Chine, la Corée du Sud, le Japon.
Pour qu’il soit paisible et mutuellement enrichissant, le contact avec ces cultures différentes nécessite la prise en compte consciente d’un vaste ensemble de sous-entendus inhérents à toute civilisation.
Devant les risques évidents d’une approche uniquement spontanée (malentendus, conflits), il convient de l’accompagner et de la soutenir par un véritable apprentissage.
S’appuyant sur une riche documentation photographique, qu’elle a rassemblée dans ses voyages, l’auteur fournit de nombreux éléments de compréhension quotidienne des civilisations d’Asie du nord-est.

Sous la direction de Philippe Fabre, Joëlle Forest, Michèle Guingand, Jean-Pierre Micaëlli, Didier Remond

Parution : Mars 2008
Format : 16 x 22 cm / 208 pages

Prix de vente : 15 euros – ISBN 978-2-914279-37-6

Public : Etudiants d’IUT, étudiants ingénieurs, techniciens et ingénieurs débutants


Contenu : Bien structurer et conduire un projet est devenu une compétence de base de l’ingénieur, du technicien ou du cadre. Développer cette compétence commence dès sa formation initiale et se poursuivra dans l’entreprise. Ce guide s’adresse à l’étudiant(e) et à celui qui débute en entreprise, dans une administration…
Outil de base, son originalité réside dans son format : ni mode d’emploi, ni réflexion destinée à des chefs de projet aguerris, ses quarantaine de fiches peuvent être lues à la suite, pour découvrir le management de projet ; ou en accédant immédiatement à des questions précises (ex : « comment rédiger un cahier des charges fonctionnel ? ») ; ou encore en étudiant, risque par risque (produit, acteurs, déroulement, délais, coûts), les outils et méthodes disponibles pour les réduire.
Afin d’en faciliter la lecture, chaque fiche a le même plan : « De quoi s’agit-il ? Pourquoi s’en préoccuper ? Comment ? Quelques bonnes idées. Pour en savoir plus… ». Enfin des espaces sont prévus pour prendre des notes.

Auteurs :
· Joëlle Forest, INSA de Lyon
· Michèle Guingand
· Didier Rémond, INSA de Lyon
· Philippe Fabre, consultant Lyon
· Jean-Pierre Micaëlli, INSA de Lyon

par Jean-Pierre Micaëlli et Alain-Jérôme Fougères

Parution : Mai 2007
Format : 16 x 22 cm / 304 pages

Ouvrage papier : 20 euros – ISBN 978-2-914279-33-8

Public : Universitaire ; Professionnels


Contenu : Suivi pédagogique, autorisation de poursuivre un programme de recherche à l’aune de critères éthiques, conception d’un produit à coût désigné, pronostic de la performance globale d’un investissement industriel, estimation des impacts d’une politique publique, diagnostic de causes de non-qualité d’un processus opérationnel, bon emploi de ressources publiques par une administration, etc. Il n’est pas d’activité sociale qui ne recourre à l’évaluation.
Loin d’être simple ou banale, comme on le pense souvent, l’évaluation est complexe : c’est une « activité » (au sens où le dit Vygotski). L’évaluateur mobilise des institutions, des procédures, des outils, des objets, une intelligence et une conduite spécifiques. Partant d’un problème, il conçoit ses propres outils pour aboutir à des résultats originaux. Afin de faciliter sa créativité, convient-il de lui proposer des applications d’évaluation assistée par ordinateur, des « micro-outils » d’évaluation.

Auteurs :
· Alain-Jérôme Fougères, université de technologie de Belfort-Montbéliard
· Jean-Pierre Micaëlli, université de technologie de Belfort-Montbéliard

sous la direction de Robert Belot

Parution : Octobre 2006
Format : 16 x 22 cm / 136 pages

Ouvrage papier : 17 euros – ISBN 978-2-914279-30-2

Public : Cinéphiles, historiens, bibliothèques


Contenu : Le mouvement actuel d’effacement des frontières, lié à la mondialisation et à l’avènement d’une société informationnelle, est le signe le plus tangible de l’entrée dans un nouveau monde, de même que la chute du Mur de Berlin a emblématisé la fin du partage idéologique du monde né en 1947.
Comment notre perception des différentes frontières que le XXe siècle a suscitées (nationalistes, idéologistes, ethniques) a-t-elle évolué ? La frontière est-elle couture ou coupure ? Passage ou limite ? Exclusion ou promesse ? Fragmentation ou préservation des singularités ? La suppression des frontières politiques (en Europe notamment) n’a-t-elle pas laissé subsister d’autres clivages, invisibles, certes, mais peut-être plus persistants ? Comment peut-on vivre sans frontières ?
C’est au cinéma, art de l’universel, pour qui « il n’est frontière qu’on outrepasse », que ces questions d’hier et d’aujourd’hui ont été posées.

Cet ouvrage est issu d’un colloque Frontières réelles, frontières artificielles d’hier et d’aujourd’hui, organisé par le laboratoire RECITS de l’UTBM en partenariat avec le festival Entre Vues de Belfort.
Parmi les films présentés et débattus : La Ligne de démarcation, Les Tortues volent aussi, Berlin is in Germany, Les Ailes du désir, Dernière chance, La Tragédie de la mine, Spicheren 1870-2005.
Présenté par Catherine Bizern, déléguée générale du festival.

Auteurs : Robert Belot, Catherine Bizern, Jérôme Bimbenet, Béatrice Fleury-Villate, Claude Hauser, Klaus-Peter Sick, Jordi Tejel, Marie-Antoinette Vacelet, Jacques Walter

sous la direction de Petia Koleva, Nathalie Rodet-Kroichvili, Julien Vercueil

Parution : Décembre 2006
Format : 16 x 22 cm / 328 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 978-2-914279-28-4

Public : Universitaire (économie, gestion, sociologie, droit, sc. politiques)


Contenu : Alors que s’achève le cinquième élargissement européen, les auteurs proposent une analyse des transformations économiques de l’Europe centrale et orientale.
Sur la base d’une approche thématique cohérente (exposée en première partie), ils insistent sur la variété des trajectoires est européennes, en abordant successivement :
- les régimes de propriété,
- les aspects monétaires,
- les formes de distribution alimentaire,
- les marchés du travail et les régimes de retraite,
- la responsabilité sociale des entreprises,
- les investissements directs étrangers,
- la diversité des capitalismes.
L’ouvrage peut se lire dans l’ordre qui plaira au lecteur, auquel les indices d’une compréhension globale sont fournis. Universitaires et acteurs, provenant de différents pays européens, les auteurs amènent le lecteur à porter un regard différent sur l’une des transformations majeures de notre monde contemporain.
On l’aura compris, ce livre est une invitation à entrer dans la complexité vivante de cette partie de l’Europe en mutation.

Auteurs : David Patricia, Fassio Georges, Koleva Darina, Koleva Petia, Magnin Eric, Marasova Jana, Matos Cristina, Nenovski Nikolay, Rodet-Kroichvili Nathalie, Vercueil Julien, Vincensini Caroline

par Pierre Lamard et Yves-Claude Lequin

Parution : Janvier 2006
Format : 16 x 22 cm / 392 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 978-2-914279-24-8

Public : Histoire, enseignement, technologie


Contenu : En 1985 est créée une antenne d’université de technologie près de Belfort, aujourd’hui devenue l’université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), lieu de recherche en technologie et située dans les dix premières écoles d’ingénieurs françaises par le nombre de ses diplômés.
Pour comprendre l’originalité de cette création, les auteurs la replacent dans une histoire en longue durée et dans un espace élargi (rôle d’initiatives prises à Grenoble, Nancy, Lyon, Compiègne…).
La notion de « technologie » est analysée dans sa très longue histoire puis sont présentées les principales initiatives étatiques depuis un demi-siècle (création des ENSI, des INSA, des IUT et autres formations de techniciens, des ENI, etc.) ; les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard et Troyes) sont alors évoquées dans leur environnement respectif.
Cette histoire est également locale, celle de la croissance bi-séculaire du bassin industriel de Belfort-Montbéliard et de ses initiatives en matière de formation technique puis technologique.
Abondamment illustré, ce livre aborde différents aspects : enseignement, recherche, liens avec l’industrie, impact architectural et culturel.

Auteurs :
· Pierre Lamard, professeur des universités, université de technologie de Belfort-Montbéliard
· Yves Lequin, professeur agrégé, université de technologie de Belfort-Montbéliard

Sous la direction de Robert Belot

Parution : Novembre 2005
Format : 16 x 22 cm / 152 pages

Ouvrage papier : 17 euros – ISBN 978-2-914279-23-9

Public : Cinéphiles, historiens, bibliothèques


Contenu : Quelle image le cinéma se fait-il de l’histoire ? Quel usage l’historien peut-il faire du cinéma ? Cette réflexion est ici mise en œuvre à partir de l’exemple mythique de la Résistance au nazisme.
Souhaitant échapper à la manière habituelle dont l’historien regarde le film (tenir pour rien son autonomie artistique et le juger exclusivement à partir de son rapport à la réalité), cet ouvrage part de l’idée que le film de fiction historique devient lui-même un événement de son temps et que, comme tout film, il a sa propre historicité.
Les films renseignent certainement moins sur la Résistance au nazisme que sur la société au sein de laquelle ils ont été conçus, l’évolution de leur perception étant elle-même un objet d’histoire.

Auteurs : Bernard Benoliel, Robert Belot, Jean Cherasse, Jean-Marc Dreyfus, Béatrice Fleury-Vilatte, Gilbert Karpman, Suzanne Langlois, Claude Lanzmann, Klaus-Peter Sick

par Michel Cotte

Parution : Septembre 2005
Format : 16 x 22 cm / 298 pages

Ouvrage papier : 27 euros – ISBN 978-2-914279-20-5

Public : Grand public curieux


Contenu : Dans les relations internationales industrielles et techniques, la figure de l’« espion » hante l’imaginaire. Image bien visible mais cachant une réalité complexe ? Espionnage ou circulation des idées indispensable à l’invention et à la création ? Devenant rapidement, une « veille technologique » organisée par les acteurs de l’innovation ?
Michel Cotte évoque les origines de ces échanges au moment du décollage industriel des pays occidentaux : France, Etats-Unis, Angleterre, Japon…

Auteur : Michel Cotte

Coédition : Université de Technologie de Belfort-Montbéliard et Presses Universitaires de Franche-Comté

par Laurent Heyberger

Parution : Octobre 2005
Format : 16 x 22 cm / 752 pages

Ouvrage papier : 30 euros – ISBN 978-2-914279-19-2

Public : Histoire, médecine, sociologie


Contenu : Laurent Heyberger étudie la stature moyenne des coHistoire économique et sociale de la France ; XIXe et XXe siècles ; développement humain ; nouvelle histoire anthropométrique ; niveau de vie ; santé publique ; démographie historique ; malthusianisme ; industrialisation ; Alsace ; Brie ; Limousin ; Mulhousenscrits français, considérée comme indice de développement humain. Il découvre que l’évolution des « niveaux de vie biologiques », apparemment lisse au niveau national, recouvre des évolutions régionales contrastées voire heurtées entre 1780 et 1940. Le XIXe siècle oppose avec netteté la ville industrielle naissante aux campagnes (diminution dans certains terroirs, développement dans d’autres). Le XXe siècle réserve d’autres surprises : convergence entre régions, diversification entre professions mais maintien des inégalités sociales.
Cette étude d’histoire anthropométrique, impressionnante par la masse des données mobilisées (298 000 dossiers individuels) et par l’originalité de la démarche, renouvelle les études portant sur les niveaux de vie en France. Elle dévoile aussi la face cachée de la révolution industrielle.

Auteur : Laurent Heyberger, docteur en histoire contemporaine, agrégé d’histoire

sous la direction de Joëlle Forest, Caroline Méhier, Jean-Pierre Micaëlli

Parution : Juin 2005
Format : 16 x 22 cm / 184 pages

Ouvrage papier : Épuisé – ISBN 978-2-914279-17-8

Public : Enseignants ; personnels de bureaux d’études ; organismes de formation continue


Contenu : Cet ouvrage fait le point sur les sciences de la conception, ses concepts et ses méthodes.
Domaine par domaine (génie mécanique, urbain, architecture, gestion, etc.), problématique par problématique (innovation, éco-conception, contribution de l’utilisateur à la conception, etc.), il recense les questions et les pratiques contemporaines. Sont ensuite identifi ées des directions pour développer ces sciences de la conception, dont H. Simon (Prix Nobel 1978) prédisait qu’elles deviendraient un jour essentielles.

Auteurs :
· Jean-François Boujut, INP Grenoble
· Joëlle Forest, INSA de Lyon
· Caroline Méhier, INSA de Lyon
· Jean-Pierre Micaëlli, INSA Lyon
· Jacques Perrin, INSA Lyon
· Anne-Françoise Schmid, INSA Lyon
· Jean-Yves Toussaint, INSA Lyon
· Willemien Visser, INRIA Rocquencourt
· Monique Zimmerman, INSA de Lyon

En 2003, Jean-Pierre Micaëlli et Joëlle Forest ont publié Artifi cialisme, introduction à une théorie de la conception aux PPUR

sous la direction de Michel Cotte

Parution : Septembre 2004
Format : 16 x 22 cm / 220 pages

Ouvrage papier : 23 euros – ISBN 978-2-914279-13-2

Public : Grand public curieux


Contenu : En amont des inventions circulent allègrement hommes, idées, livres, objets, prototypes, lettres… Ces réseaux d’échange sont examinés à l’échelle européenne, depuis l’époque romaine jusqu’au XXe siècle. Ils permettent de mieux comprendre la création technique.

Auteurs : Jean-Louis Bordes, Michel Cotte, Luisa Dolza, Gracia Dorel-Ferr, Francis Dreyer, Ludwig Eschenloh, Robert Fox, Liliane Hilaire-Perez, Corine Maitte, Florence Ott, Serge Paquier, Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, V. Seernel, Marie Thebaud-Sorger, Catherine Verna

Coédition : Université de Technologie de Belfort-Montbéliard et Presses Universitaires de Franche-Comté

sous la direction de Robert Belot, Michel Cotte et Pierre Lamard

Parution : Août 2000
Format : 16 x 22 cm / 454 pages

Ouvrage papier : 22 euros – ISBN 978-2-914279-00-0


Contenu : Le fait technologique qui est au coeur de notre modernité et favorise le décloisonnement des savoirs actuels, mérite de retenir l’attention des sciences sociales et humaines. Pour l’historien, il n’y a pas d’objet de recherche impur. Tout appartient à l’histoire : la machine à laver comme la mobylette, l’hélium comme les procédés Pal/Secam… Contrairement à un préjugé courant, l’individu demeure l’acteur fondamental du choix technologique.
Cet ouvrage est une invitation à se démarquer de l’opinion commune qui regarde l’acte technique comme la simple résultante de différentes formes d’assujettissement. En se rapprochant de la complexité du réel, l’histoire des techniques peut prétendre à une vraie démarche d’investigation au coeur de l’action humaine

Auteurs : René Amiable, Louis André, David Aubin, Jean-François Belhoste, Robert Belot, François Caron, A. Carneiro, Jean-Jacques Clair, Virginie Champeau, Jean-Marc Combe, Yves Cohen, Horia Colan, Alain Cortat, Michel Cotte, Agnès D’Angio, Mathieu Detchessahar, Martine Duquesne, Gérard Empotz, Andreas Fickers, Raul Manuel Fontes-Vital, Robert L. Frost, Olivier Garro, Marie-Laure Griffaton, Amaral Isabel, Ichiro Kobayashi, Christophe Koller, Pierre Lamard, Olivier Lavoisy, Yannick Lemarchand, Sylviane Linares, Laurence Marti, Jean-Marie Moine, Denis Morin, Marc Olivier, Michel Pennaneach, Thomas Perret, Jacques Perrin, Nicolas Pierrot, R.E Pinto, Sara B. Pritchard, Jean-Olivier Raveux, Jean Rosselot, Serguei V. Sniatkov, Semen Z. Souponitski, Philippe Tomsin, Béatrice Veyrassat, Maki Yamashita

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